Pérou : notre trek pour rejoindre le Machu Picchu
Cela fait maintenant plusieurs jours que nous sommes au Pérou, et nous avons déjà pu profiter de la richesse culturelle de ce pays. Ce qui est frappant ici, c’est la richesse du patrimoine pré-colombien avec toutes ces ruines que l’on peut trouver ici ou là. On ne s’attendait clairement pas à cela !
Du coup ça tombe très bien, car on va devoir partir en trek, pour visiter les ruines les plus célèbres du pays :
- Les ruines du Choquequirao
- Les ruines du Machu Picchu
Comment se rendre au Machu Picchu ?
Avant de se lancer à l’assaut de cette merveille du Monde, il vous faut déterminer comment y aller. Pas toujours très évident.
Une première étape consiste à rejoindre la ville d’Aguas Calientes, la porte d’entrée du site de Machu Picchu. Pour s’y rendre, la solution la plus chère, mais la plus rapide, c’est le train !
Soit vous prenez le train à la gare de Cuzco, soit vous le prenez à la gare d’Ollantaytambo. Il y a là-bas une belle forteresse Inca à découvrir, donc c’est une option intéressante. Cela vous permet d’être rapidement à Aguas Calientes, et de visiter l’après-midi même ou le lendemain les ruines du Machu Picchu.
Bon, outre le fait que cette option coute cher, nous on préfère prendre le plan B : prendre l’un des nombreux treks pendant plusieurs jours afin de savourer notre temps ici, et d’avoir comme ultime récompense la visite de ce site incroyable.
Quel trek choisir ?
La seconde question à se poser pour aller visiter le Machu Picchu : quel itinéraire prendre ?
Et là, c’est clairement un travail de recherche qu’il vous faut faire, afin de trouver la bonne façon d’arriver sur ce site emblématique du Pérou. Notre conseil, passez du temps sur Google pour trouver votre bonheur pour faire le trek qui vous ressemble le plus.
Les circuits les plus célèbres (mais il en existe d’autres) :
- L’Inca Trail, c’est le plus connu, et le plus fréquenté. Mais attention, il faut réserver longtemps à l’avance car le nombre de personnes autorisées sur le sentier est encadré
- Le Trek de Salkantay, une autre superbe randonnée, très célèbre aussi, qui vous fait passer à proximité du pic de Salkantay
- Le Lares Trail. Un itinéraire plus culturel et plus proche des populations locales
- Le Trek de Choquequirao, notre choix, qui nous promet un trek assez peu fréquenté, des montagnes, et surtout la visite du site de Choquequirao, le futur Machu Picchu !
Comment choisir le bon trek pour soi ?
La bonne question que voilà ! La réponse est simple : choisissez en fonction de vos préférences, et de votre organisation.
De notre côté, le choix nous a demandé pas mal de temps de réflexion. Mais les promesses du Choquequirao étaient pour nous les plus belles. Alors on a bossé notre sujet le plus possible, afin de partir le plus sereinement du monde. Et c’est ensuite parti pour une semaine de trek, en mode semi-autonome !
Niveau timing, nous n’étions pas spécialement pressés car ce trek est pour nous le dernier gros temps fort de nos voyages avant de rentrer en France. La suite de notre découverte du Pérou dépendra du temps qu’il nous restera ensuite. Cette flexibilité nous libère pour ce moment magique de notre tour du Monde.
La préparation du trek
Comme à chaque fois que l’on part un peu à l’aventure, en dehors des sentiers battus et sans agence, il faut se préparer à minima. Je vous avais parlé d’un français, Victor, qui s’était pointé un soir à notre auberge à Cuzco pour annoncer qu’il voulait partir le lendemain sans aucune préparation, faire le même trek que nous… Pour nous, c’est impensable !
D’abord, il nous faut savoir comment aller au départ du trek. C’est assez facile, depuis la gare routière de Cuzco, un bus peut vous emmener jusqu’au village de Cachora. On vous conseille d’y passer le reste de la journée, et d’y rester dormir. Cela vous permettra d’échanger avec les habitants du coin, et de partir très tôt le lendemain matin. Le bus met 4/5h pour y arriver.
Ensuite, allez chercher une carte du trek ! Moi (Thomas), je ne conçois pas un tel trek sans carte ni boussole en cas de besoin. Et repérez votre itinéraire, vos arrêts, vos lieux d’approvisionnements, les endroits où vous allez dormir, etc. Sur ce trek, il y a notamment une portion entre Marampata et Maizal où vous devrez avoir votre nourriture et l’eau qui va bien pour 1 ou 2 jours (on vous en reparle plus loin).
Pour finir, achetez l’équipement nécessaire : tente, sac de couchage, matelas, etc. Il peut faire vraiment froid, on est en altitude (même à la belle saison). Et pensez aux chaussures. Le sentier est très facile à suivre, mais il monte et descend sans cesse, alors soyez à l’aise dans des chaussures et protégez bien vos chevilles. Se retrouver à 2 jours de marche d’un village et avec une entorse, c’est con…
Petite anecdote, il y a des mules qui peuvent vous aider à porter le matériel, voire à vous porter si vous êtes fainéants, fatigués, ou pressés. Bon, si vous êtes blessés, on comprend. Mais les pauvres bêtes, on les a vu à bout de force avec tout ce qu’on leur demande de porter pour les touristes. Ayez conscience de ce que vous leur imposez.
Jour 1 : de Cachora à Santa Rosa
Après avoir passé la fin de journée et la nuit à Cachora, on prend donc le sentier qui descend du village (il descend, mais vers le Nord, attention…), et on arrive bientôt devant l’entrée du Parc Archéologique de Choquequirao. Notre trek commence officiellement !
Un peu avant, on s’est arrêté à la Casa de Salcantay. Son propriétaire danois, un certain Jan, nous montre sa superbe carte 3D des montagnes et du trek jusqu’aux ruines de Choquequirao. Il nous donne également quelques conseils afin de nous permettre d’y aller sereinement. Sympa ce type. En plus, il sait qu’on ne risque pas de revenir chez lui se loger ou manger, car on enchaine avec le Machu Picchu.
La première partie de journée est assez tranquille, avec une montée pas trop compliquée. On croise la route de deux français, partis ensemble avec un guide et une mule mais sans se connaitre. On ne le savait pas encore, mais on entendrait parler d’eux assez vite ! Sur la route qui redescend vers la rivière, on s’arrête à l’une des 2/3 petites auberges afin de prendre notre repas du midi.
La suite de la demi-journée nous emmène jusqu’à la rivière en contre-bas, le Rio Apurimac et la Playa Rosalinda. De là, on se repose un peu avant de traverser le pont, qui est adjacent à un précédent moyen de traversée : une cabine installée sur une corde, où il fallait tirer pour se déplacer au-dessus de la rivière… Ouf, ils ont eu le temps de finir le pont pour notre arrivée !!!
A partir de là, il ne nous reste plus qu’un ultime effort de montée à faire, afin d’arriver à Santa Rosa ! Notre premier arrêt pour la nuit sur ce trek. On déploie la tente, et surprise, nous ne sommes pas seuls. Ça nous fera un peu de compagnie pour le diner d’être avec d’autres trekkers.
Mine de rien, on a fait 24km sur cette première journée, avec 2 montées et 1 descente. 8h de marche chargés comme des mules, ça calme !
Jour 2 : de Santa Rosa à Choquequirao
Après une petite douche extérieure avec vue sur les montagnes, il est temps d’avaler un bon petit déjeuner avant d’attaquer la montée vers Marampata. ce village est sur le même versant de montagne que Santa Rosa, mais ça grimpe dur pour y parvenir !
En fait, on en chie beaucoup ! On sent clairement la fatigue accumulée ces derniers mois qui ne nous lâche pas d’une semelle !
On a beau s’être économisé à divers moments, nous payons un état de forme assez mauvais. Est-ce parce que l’on a pas mal bourlingué ? Ou parce que la perspective du retour en France est de plus en plus pressante ? En tout cas, en arrivant à Marampata, nous nous affalons comme des merdes sur un banc à notre disposition pour se reposer.
Mais moi mon estomac crie famine (comme souvent…), et il nous faut trouver une auberge pour s’y restaurer le midi. On trouve notre bonheur rapidement, et on découvre une des coutumes locales : il y a plein de couilles dans la cuisine !!
Ah pardon, on dit des « cuis » (mais ça se prononce pareil aussi…). En fait, ce sont tout simplement des cochons d’Inde, qui ne sont pas vraiment des cochons, et qui ne sont pas vraiment d’Inde non plus. Sont pas très malins les conquistadors espagnols… Enfin, les cuis donc, sont souvent élevés dans la cuisines des péruviens, et servent traditionnellement de nourriture aux repas de fête. Pauvres petites boules de poils…
Une fois notre repas englouti (sans cochon d’Inde ou d’ailleurs), Morgane me presse pour ne pas rester dormir à Marampata, mais pour dormir sur le terrain de camping des ruines de Choquequirao. Du coup, on reprend nos sacs pour une marche sans trop de difficulté jusqu’au site. Une fois là, on remarque non loin de nous un groupe de 3 roumains qui ont l’air de passer un moment très agréable… Ça gueule pas mal entre eux, mais on n’arrive pas à déchiffrer ce qu’ils disent. On revoit aussi l’un des deux français croisés la veille. Le mec nous explique que sa collègue de trek s’est blessée, et qu’elle a du être ramenée en mule. Du coup, il a continué le trek sans elle.
A la fin de cette journée, on a fait 10km et quasiment tout en montée. Tout cela en 5h de marche. Heureusement le camping a là aussi une douche d’eau froide pour se laver 🙂
Jour 3 : de Choquequirao au Rio Blanco
Arrivés à Choquequirao, nous sommes à 3000m d’altitude. Autant dire que visiter ce site qui est très étendu et avec beaucoup de montées et de descentes ne va pas se faire facilement. Un site pareil, ça se mérite !
En tout cas, l’endroit est magnifique ! Et quand on sait que seule une partie de la montagne a été défraichie, certains s’imaginent tenir ici un site plus beau que le Machu Picchu. D’ailleurs, le gouvernement souhaite transférer une partie du public du Machu Picchu vers le Choquequirao. Pour faciliter cela, il compte mettre un téléphérique menant d’une montagne à une autre…
On découvre avec bonheur les différentes parties qui constituent ces ruines d’un autre temps, et on peut depuis la colline tronquée embrasser toute la région du regard ! Un condor passe même par là pour doper notre plaisir déjà au top !
Le point fort de cette visite : la fameuse terrasse aux lamas ! Un peu difficile à trouver, il faut chercher un petit panneau qui indique le sentier y menant. Nombre de touristes doivent le manquer. C’est bien dommage, car c’est hyper beau, et très photogénique. Il y a également un grand serpent au début des terrasses.
On peut facilement passer la journée dans ses ruines, mais Morgane souhaite avancer, et je partage son avis. Du coup, on retourne chercher nos affaires au camping, et c’est reparti pour une montée jusqu’au col suivant, à 3300m d’altitude !
Une descente d’anthologie
Parfois les voyages, c’est aussi des souvenirs un peu gênants, et des souvenirs de moments où tout semblait pourri. C’est un peu le cas de cette après-midi.
Après avoir passé le col et commencé la descente vers le Rio Blanco (ma carte indique le Rio Silvestre ?), on s’arrête aux ruines de Pinchaunuyoc, qui abritent des terrasses bien dégagées, et surtout un système de sources d’eau encore fonctionnel ! Un vrai trésor pour recharger notre gourde filtrante.
On aurait aimé rester dormir dans le coin pour la nuit, mais le site et ses environs sont envahis de taons et de moustiques ! Impossible de rester là, il va falloir continuer à descendre. Malheureusement, je ne sais pas les temps de marche, et l’heure du coucher du soleil approche…
Pour ne rien arranger, pendant notre descente on croise un panneau qui nous dit qu’ici nous sommes sur le territoire des ours ! Et là, c’est le drame… Morgane est prise de panique, ce qui dans son état de fatigue se traduit par un sprint digne des plus grands athlètes des Jeux Olympiques ! Je peine à la suivre dans ce petit sentier plein de cailloux, et je lui crie dessus pour qu’elle se calme et s’arrête. Ce qu’elle finira par faire heureusement… Mais le moral est sérieusement touché ce soir.
Après encore quelques efforts, nous arrivons enfin au bord du Rio Blanco, et Ô joie ! Des petits spots sont à notre disposition pour planter la tente au pied du versant de montagne suivant. Ni une ni deux, on remplit les gourdes, et on pose notre tente ! Et tant pis pour les ours qui viendraient boire à la rivière (mais on mettra quand même en sureté notre bouffe, en dehors de notre tente).
On a ici croisé la route de 2 français qui ont fait équipe avec deux jeunes, un danois et un allemand. En se rejoignant à la rivière, je leur ai tous dit qu’il restait 30mn de soleil, et que Maizal était à 3h ou 4h de marche. Donc qu’ils devraient marcher de nuit pour y arriver. Ils ont quand même tenu à y aller, boostés par la jeune fougue du danois et de l’allemand. On apprendra plus tard qu’ils ont du poser leurs tentes au milieu de la forêt, sans savoir où ils étaient, qu’ils avaient fait plus d’une journée de marche sans eau, et qu’ils ont abandonné leur montée au Machu Picchu… Un trek, ça se prépare un minimum ! Heureusement, leur histoire finit bien.
Jour 4 : du Rio Blanco à Maizal
Après une nuit un tant soit peu oppressante (on est quand même content de ne pas avoir croisé un ours…), nous voilà de nouveau sur le départ pour remonter un nouveau flanc de montagne ! Direction : la ferme de Maizal !
Pour y accéder, il suffit de suivre le sentier qui remonter face à la montagne que nous avons quittée la veille. Easy, surtout qu’il n’y a qu’un sentier… Mais les choses se corsent quand on arrive à une première intersection. Difficile de choisir, surtout que l’on ne s’y attendait pas vraiment 😀
Heureusement, l’un des deux chemins paraissait assez peu emprunté, alors on a pris à gauche. Et un peu plus tard, rebelote ! Sauf que cette fois-ci on est nez-à-nez avec deux chemins très empruntés. Un est visiblement emprunté par des mules, et l’autre par des humains… Dur dur de choisir, on opte pour les mules !
Au final, les deux chemins menaient à la ferme de Maizal, donc cela nous aura valu un petit frisson pour rien (Morgane a quand même été impressionnée par mes réflexes d’orientation…enfin je crois…).
La ferme est gérée par une femme qui nous dit s’appeler Tomas (tiens c’est marrant ça !), et surprise, dans son isolement elle est ravitaillée par des villageois grâce aux mules, et elle a donc tout ce qu’il faut pour survivre, et surtout des bières (pas trop fraiches en revanche). Elle dispose de petites terrasses pour poser la tente et faire sécher son maïs, ainsi que de 3 douches pour les voyageurs.
Pour le repas, ça se passe dans sa maison en terre, dans le noir, au milieu des cuis (enfin, des cochons d’Inde d’Amérique du Sud). Tomas est en tout cas très accueillante, et on a été content de passer l’après-midi de ce 4e jour avec elle, pour se reposer un peu. On l’interroge sur le passage de 4 jeunes touristes la veille, et elle nous dit qu’ils sont passés ce matin, qu’ils n’avaient pas d’eau ni de système de filtration, et qu’ils ont du prendre un peu d’eau dans la flaque boueuse à côté des douches…
Depuis Choquequirao, cela nous fait 17km de marche. On a du mettre 8h30 pour y arriver, en incluant le stop aux ruines de Pinchaunuyoc. A vous de voir si vous faites le voyage en une fois depuis Choquequirao (mais partez tôt le matin), ou sur 2 jours comme nous. Mais prévoyez bien votre nourriture et votre eau !
Jour 5 : de Maizal à Santa Teresa
5e jour de notre trek vers Machu Picchu ! On se lève à priori bien reposés, prêts à attaquer l’ascension du col de San Juan, qui nous permettra de découvrir la vallée suivante et le village de Yanama. A l’origine notre but était de rester dormir à Yanama… Mais le plan a un peu changé en cours de route.
Cette ascension jusqu’au col a en fait été assez pénible pour Morgane et moi, et clairement, on a le sentiment de puiser dans nos dernières réserves et d’arriver au bout du voyage. Il nous a je crois fallu 3h30 pour monter jusqu’au col, sous couvert d’une sorte de jungle, en marchant dans pas mal de boue, en prenant des toiles d’araignées sans arrêt, et avec nos sacs qui semblent peser de plus en plus lourd…
Arrivés au col, un péruvien est là, faisant le chemin en sens inverse et attendant son ami pour continuer d’avancer. On partage avec lui notre repas, et il nous apprend qu’à partir de Yanama, on pourra trouver un bus qui partira plus tard dans la journée pour Santa Teresa. A la base, de Yanama à Santa Teresa, cela devait nous faire 2 ou 3 jours de marche de plus. Mais avec toute cette fatigue, on préfère ne pas s’écœurer de cette magnifique rando (magnifique mais très éprouvante !), et de s’arrêter là afin de profiter du collectivo.
Du coup, on profite paradoxalement un peu plus que le matin. Les paysages sont très différents des vallées précédentes. Il y a beaucoup plus de fleurs et de plantes jusque là inconnues qui croisent notre route.
A Yanama, on trouve facilement le collectivo qui peut nous emmener, mais encore faut-il que tous les péruviens devant y monter se rejoignent à l’auberge d’à côté, et puissent avoir le temps de s’enfiler quelques bières bien méritées. En les attendant, nous faisons la connaissance des 3 roumains que nous avions vus aux ruines de Choquequirao, et on passe ainsi plusieurs heures à en apprendre plus sur leur vie pendant la période Ceausescu. Les 2 Marius et Dan, qui ont une dizaine d’années de plus que nous, ont connu une vie similaire à nos grands-parents ! Ces 3 gars sont en tout cas très sympas. Il est d’ailleurs incroyable de parler en français avec eux ! Ce sont un prof, un écrivain, et un pro de l’événementiel qui nous semblent faire partie d’une certaine élite roumaine.
Pendant nos discussions, ils nous apprennent avoir croisé la route des 4 jeunes touristes que nous suivons, et ils leur ont offert de l’eau. Ils nous disent également qu’écœurés, ils ont abandonné leur montée au Machu Picchu.
Ce n’est qu’en toute fin de journée, après plus de 6h de route, que nous arrivons enfin à Santa Teresa, où nous logeons dans le premier hôtel venu. On est à l’impro pour une fois, alors on fait confiance à un occupant du bus pour nous renseigner sur un hôtel sympa. On regrettera quand même un peu de ne pas avoir eu la force de faire cette route en trekkant, car les paysages étaient incroyables vus depuis le bus !
Jour 6 : de Santa Teresa à Aguas Calientes
Après un bon petit-déjeuner au Mercado de Santa Teresa, nous récupérons un taxi pour nous emmener à Hidroelectrica. C’est une station électrique qui est au début d’une voie de chemin de fer menant à Aguas Calientes.
Une fois là, c’est une marche de 2h que nous faisons jusqu’à Aguas Calientes, le long des rails. En chemin, on croise la route de plusieurs auberges, et surtout de nombreux avocatiers ! On en avait jamais vu avant, ils sont immenses !!! Et chacun à des dizaines d’avocats dont nous raffolons… Mais il nous faut continuer de marcher sans pouvoir en profiter.
Une fois rendu à Aguas Calientes, on se réserve rapidement un hôtel qui nous servira cette nuit et la suivante après avoir visité le Machu Picchu. Le but étant de prendre le temps de le visiter le lendemain. A partir de là, on se rend au Mercado pour déjeuner, et on va voir l’office qui vend les billets pour les ruines du Machu. Sur place, on apprend que l’on peut acheter à tarif réduit un billet juste pour l’après-midi ! L’occasion nous parait intéressante, alors on fonce, et on prend vite un bus pour monter jusqu’au Graal de notre voyage au Pérou !
D’Aguas Calientes, il est possible de monter à pied au Machu, mais cela signifie prendre des escaliers pendant 45 minutes… Cela nous aurait fait perdre pas mal de temps, et surtout, on est toujours crevés !
Visite du Machu Picchu
Après 6 jours de rando, nous y voilà enfin ! Les ruines du Machu Picchu se découvrent sous nos yeux incrédules !
Bon, assez timidement au début, il faut le reconnaitre. Entre les nuages bas et la pluie, c’est un peu galère. Mais petit à petit, les nuages s’en vont, la pluie cesse, et on peut enfin sortir l’appareil photo et profiter de ce site hors norme, légendaire, incroyable, et à la beauté incomparable.
On essaie d’imaginer les Incas qui vivaient ici, et les mystères qui entourent la construction de ce site et la fin de leur occupation nous habitent au fur et à mesure que l’on arpente ses différentes sections, ses habitations et ses nombreux temples.
On ne vous en dit pas plus, le reste vous le découvrirez par nos photos ou en y allant vous-mêmes 🙂 C’est l’une des plus belles merveilles du Monde, à chacun d’en profiter à sa façon.