Après avoir pris nos marques lors de ce premier road trip en famille, on continue de descendre toujours plus vers le sud de l’île de beauté.
Montagnes, arrière-pays, îles, falaises, plages, on passe par tous types de paysages au cours de ce road trip, et pourtant nous faisons très peu de kilomètres ! C’est impressionnant de voir autant de diversité en si peu de distance parcourue.
Quand on se rappelle notre vie australienne, où chaque site nécessitait d’avaler des dizaines voire des centaines de kilomètres, ça nous fait bien marrer…
La Corse, c’est un dépaysement assuré, une variété de paysages extraordinaire, et pourtant c’est à la portée de chacun d’entre nous, y compris pour un weekend.
Sartène, la plus Corse des villes Corses ?
La question peut en effet se poser.
Notre arrivée à Sartène est enthousiasmante. On grimpe un peu dans les hauteurs, et cette ville perchée à flanc de montagne nous montre de jolies choses. Il y a clairement moins de touristes ici qu’en bordure de mer, ce qui n’est pas pour nous déplaire. On ne fera rien pour le reste de la journée, car cela fait un peu de route déjà pour Ian, et on préfère prendre nos marques chez nos hôtes pour 2 jours, afin de recharger les batteries. On est accueilli par Vanina et surtout par sa mère Marie-Jo, qui nous louent la partie basse de leur maison typique Corse, faite de granit. Avec la terrasse au milieu de leur verger, on est au top !
AirBnB nous apporte parfois de très bons plans 🙂
Dans notre organisation, on a fait pas mal de provisions, ce qui nous évite d’aller tout le temps au restaurant et de pouvoir se poser plus facilement dans nos logements le soir avec Ian. On verra à l’heure du budget si cela était pertinent pour faire des économies. On l’espère en tout cas !
On vous donne le lien d’un site incontournable pour nous, qui nous a accompagné pendant nos voyages : tourdumondiste.com. Pour nous c’est LA référence, mais il existe aujourd’hui pas mal d’autres sources, peut-être plus à jour. Sur ce site, on voit un budget médian de 40€/jour/personne pour un mode « backpacker », on estime notre budget à 50€ du coup pour nous, car on a un peu plus de contraintes.
Le lendemain, comme Sartène n’est pas une très grande ville, on prend le temps de la visiter avec l’audioguide proposé à l’office de tourisme de la ville.
Pour 5€ par personne, vous avez un audio-descriptif et quelques anecdotes plutôt sympas, avec un plan pour vous orienter vers les points d’intérêts.
C’est assez bien foutu, et en plus on peut rendre l’appareil tard le soir (22h je crois), donc il nous a été possible de le faire en deux fois, afin de ne pas devoir se presser.
La ville est vraiment chouette, assez bien préservée, et on découvre ses ruelles et ses monuments historiques en prenant notre temps, tout en s’arrêtant chez divers petits commerçants pour acheter des produits locaux (enfin, si on ne se fait pas trop avoir…). On goûte à tout, le fromage (le plus connu étant le Brocciu, les huiles, les tartes (comme le fiadone), les pains des Maures, les quiches, on se fait plaisir !
Les rues de la ville, en granit, me rappellent les vieux bourg bretons, type Dinan ou Saint Malo par exemple.
Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est l’histoire de Pascal Paoli, un des personnages à absolument retenir de cette île ! Homme du siècle des Lumières, ce farouche indépendantiste est une figure de proue de la lutte contre la France.
Le lendemain, avant de quitter la ville, on fait un saut au Musée de la préhistoire Corse. Pour 4€ par personne, vous avez votre billet d’entrée pour ce musée, et pour son jumeau de Levie, dans la région de l’Alta Rocca. Il est assez petit, et peut donc se faire rapidement. Il remonte jusqu’à -10 000, et s’étend jusqu’au Moyen-Age. A faire si vous passez à Sartène, car il est vraiment facile à boucler.
Le lion de Roccapina
Après la culture, place à la route, et à la détente ! On continue à tracer notre chemin vers le sud, et on en prend plein les yeux. Les virages s’enchainent le long des montagnes, où passent parfois des troupeaux de chèvre. Tout est là, pour toujours plus nous immerger dans cette ambiance bien loin de notre vie à la « continentale » en métropole. La Corse, ce n’est déjà plus la France.
On fait une pause sur un spot assez célèbre, le cap de Roccapina et son rocher en forme de lion. Pour débuter, on se décide à profiter de sa plage en contrebas de la route principale. Pour cela, il faut s’arrêter à l’auberge de Coralli qui est sur le bord de la route, et prendre le chemin de terre. Un conseil, arrêtez-vous demander à l’aubergiste l’état de la route. Car elle fait 2,5Km, et parfois il faut un 4×4 pour la prendre. Nous on a eu de la chance, elle avait été refaite la veille, donc c’est passé sans souci :-). En revanche, si la plage est sympa, avec le vent on préfère ne pas tout déballer, et après quelques minutes, on fait demi-tour.
De retour sur la route principale, on roule jusqu’à la Casa di Roccapina, avec un espace pour garer la voiture et admirer de loin le lion. Il est vraiment top vu d’ici, et on le distingue bien mieux que depuis la plage. Sur la gauche, on croise même la route d’un éléphant…
Escapade dans le maquis
Que serait la Corse sans le maquis ? Lieu de tant d’histoires et parfois de légendes… C’est à Monaccia d’Aullène que l’on aura notre première aperçu de cette végétation dense caractéristique de la région. Le village n’a rien de particulier en soi (hormis quelques maisons très fleuries), mais il nous permet de faire une halte sur la route, et une marche sous forme de boucle de 1h30. Le mieux est de se garer dans le village, puis de retourner vers l’entrée du village où le chemin se trouve. Il est bien indiqué, et son parcours facile à suivre.
On a passé un super moment sur ces sentiers, avec plusieurs surprises ! D’abord, les papillons…la Corse a été envahie par les chenilles, puis par les papillons (logique non ?), à cause de la mauvaise météo précédent notre arrivée. Donc on est entouré par des centaines de papillons sur certaines portions ! C’est vraiment onirique comme passage. On ne compte pas non plus le nombre de lézards, de cigales et de scarabées croisés… ainsi qu’une tortue d’Hermann trop mignonne !
En plus la marche est très facile, et bien ombragée, ce qui nous convient parfaitement avec notre petit bout.
On finira notre journée dans un lieu assez atypique, près de Figari. On a loué un petit chalet, aux cabanes de Mina, au milieu des chèvres, des vaches, des chats, des chiens, et des champs. Une nuit au calme encore. Mina, qui veut dire « grand-mère », c’est le nom de leur chienne la plus âgée. Jean-Charles vit ici avec son fils Jean-Laurent et sa petite amie Pépita, et sa femme. Il nous raconte son histoire, d’abord à Paris, puis son retour au pays et les raisons de son nouveau choix de vie. Et également les contraintes qui surviennent avec les projets liés à l’aéroport de Figari, et la prise de ses terres pour la construction d’une nouvelle route. Source d’ennuis, de rupture du calme, mais aussi potentiellement un atout pour augmenter et assurer ses revenus. Son fils, qui souhaite monter un labo pour produire du fromage de chèvre devra faire face à ces défis.
On leur souhaite tout le meilleur pour la suite !
L’Alta Rocca
On ne devait pas y aller au départ, car on souhaitait garder cette région pour une prochaine venue plus tard, mais notre billet du musée de Sartène étant valable à Levie dans l’Alta Rocca, on décide de faire un petit crochet !
La route pour monter à Levie serpente entre les montagnes, et on monte un petit peu, mais rien de bien méchant pour Ian. On reste à des niveaux très bas. On y fait donc le musée, plus petit que son jumeau, et on en apprend un peu plus sur la vie des anciens habitants de l’île. Il complète assez bien le premier musée.
Enquête Corse à Chera
On aurait aimé rester l’après-midi ici, mais comme Ian commence à s’énerver, on préfère redescendre et arriver à Chera, où nous attend une maison, louée pour 1 semaine entière. Cette maison, c’était censé être la maison louée par Morgane et sa famille quand elle était petite, lors de vacances passées en Corse.
Elle se rend très vite compte qu’en fait elle n’a rien à voir avec ce dont elle se souvient… Commence alors notre enquête pour retrouver la maison de ses souvenirs !
Et franchement, cela nous aura bien occupé 2/3 jours avec le village pour retrouver la maison 😀
André, la personne qui nous loue la maison, nous aide et comme on est dans un petit hameau, il finit par nous proposer des maisons… Mais non, aucune ne correspond.
Il faudra finalement passer par le père de Morgane et Google Earth pour retrouver la fameuse habitation. Son propriétaire, Guy, nous reçoit, nous fait visiter la maison, et Morgane retrouve enfin ses souvenirs d’enfance 🙂
Cela nous aura permis de nous balader plusieurs fois dans le hameau, d’aller se perdre dans le maquis à la recherche d’une vieille chapelle oubliée, de fontaines abandonnées, de parler à nos voisins, et de discuter avec des ânes Corses.
Bonifacio, la ville suspendue
Depuis notre position centrale de Chera, on mène des expéditions à travers tout l’extrême sud de la Corse.
Bonifacio, on peut difficilement faire plus au sud ! Cette ville est vraiment à part. On ne s’en rend pas très bien compte vue de la terre, mais vue de la mer, la cité semble parfois suspendue au-dessus du vide. Construite sur une presqu’ile de falaises, certaines maisons sont vraiment, mais alors vraiment au bord de l’eau. On ne pourrait pas y vivre nous !
On a d’abord profité de la ville de loin. En continuant notre route vers Capo Pertusato, on arrive sur d’anciens bunkers, de vieilles habitations abandonnées, puis un sémaphore, et enfin, le phare. La vue de la ville est vraiment exceptionnelle, et ce jour-là l’orage menaçant rend la scène incroyable. En plus, on apprend la différence entre un sémaphore et un phare, histoire de se coucher moins bêtes… (On vous laisse chercher !).
Pour visiter la ville, comme il y a beaucoup de touristes, on se gare au début de la descente qui mène au port. Il y a un espace sur la gauche de la route qui permet de garer gratuitement quelques voitures, puis il faut marcher 10 minutes pour arriver à la citadelle.
Cela se fait facilement, et nous évite de payer les presque 20€ de parking.
On commence ensuite notre visite par le Bastion de l’étendard, qui est à faire, pour ses vues imprenables sur les alentours. On essaie de s’imaginer à la place des anciens occupants…
Puis notre billet nous permet de se tester les mollets sur l’escalier d’Aragon, qui est un accès secret à une source d’eau douce, presque au bord de la mer ! Mais attention, pour y parvenir, il faut descendre un long escalier à hautes marches et très pentu. Alors oui il y a des rambardes, mais il est interdit aux cardiaques et femmes enceintes. Malheureusement, moi qui pensais voir la source, je me retrouve en bout de parcours face à une grille qui en empêche l’accès. Mais la vue sur le large est largement en mesure de compenser cette désillusion.
C’est par cet escalier que la ville se serait approvisionné en eau lors du siège mené par Aragon, un roi venu d’Espagne pour revendiquer les terres Corses.
La ville en elle-même est magnifique, avec des maisons qui s’appuient les unes sur les autres, du romarin et des figuiers partout, et un cimetière marin qui n’est pas sans nous rappeler les cimetières d’Amérique du Sud par ses nombreux caveaux.
Les plages du sud
La Corse, c’est aussi un littoral couvert de plages toutes plus belles les unes que les autres ! Et il y a l’embarras du choix.
Voici celles que l’on a visitées :
– Plage de Rondinara : la route d’accès est bonne, mais il faut payer un parking 5€ ensuite. Sur place, il y a ce qu’il faut en petits commerçants pour se restaurer et profiter un max. Attention, il y a quand même du monde et des bateaux. Mais l’eau est parfaite, et la plage en arc de cercle est belle.
– Plage de Palombaggia : au sud de Porto-Vecchio, la route y menant est bonne, et le stationnement gratuit le long de la route d’accès à la plage (on a pris la seconde). Là encore, pas mal de monde, mais une superbe eau. On pensait voir des rochers polis par l’eau et donnant son charme au lieu, mais la marée est haute, et je me demande si on ne serait pas allé au mauvais accès…
– Plage de Santa Giulia : comme le parking est payant, on préfère ne pas y aller, et la voir de loin. Mais elle avait l’air au poil ! L’accès est facile, mais toujours du monde…
– Cala Rosso : cette plage au nord de Porto-Vecchio a des places de stationnement gratuites juste au bord de la plage… Un avantage indéniable par rapport à ses sœurs du sud. En plus, il y a peu de monde, et elle fait plus sauvage. On adhère tout de suite. Pour nous, c’est notre coup de cœur.
Porto-Vecchio, la chic et branchée
Ceux qui nous connaissent se doutent que l’on ne s’y sera pas attardé. Pourtant, si au premier abord cette ville peut faire vraiment trop jet-set, elle a vraiment beaucoup de charme. Comme partout en Corse, on y trouve plein de vieilles bâtisses pleines de caractère.
Mais il y a vraiment beaucoup de monde, et au final, pas grand chose à y voir. Elle est surement plus faite pour ceux qui désirent faire la fête ou passer des soirées au restaurant, ce qui n’est pas dans notre programme.
Sortie en mer aux Iles Lavezzi
Lorsque l’on préparait nos vacances, les Lavezzi faisait partie des attractions à faire absolument !
Mais je vous avoue que l’on y a réfléchi quand même plusieurs fois avant de se lancer. On ne savait pas comment serait Ian le jour venu, et si il supporterait le bateau. Je m’étais renseigné sur l’état de la mer de la veille et sur les prévisions du jour, tout semblait ok. Mais le doute persistait.
Finalement, devant mon hésitation et mon envie d’y aller, Morgane m’a poussé pour qu’on le fasse :-). L’avantage de voyager à deux, c’est qu’il y en a toujours un pour pousser l’autre. Et on aurait eu tort de passer à côté de cette excursion.
Pour y accéder, il faut aller à Bonifacio et se garer sur le parking gratuit de la SPMB (gratuit si vous faites la sortie avec eux). La sortie coute 35€/personne, mais pensez au pourboire pour le guide. Il ne faut que 30 minutes à l’aller pour arriver dans l’archipel et s’amarrer au ponton de l’île principale. A partir de là, vous pouvez rester autant que vous le souhaitez, en fonction des horaires des bateaux de retour. Sur l’île, il est facile de faire le tour complet, puis de se détendre sur une des plages. Mais peu de chances d’être seul.
Le coin est vraiment joli, avec tous ces rochers agrémentant le parcours, et la mer comme compagne. Pas étonnant que certains y viennent pour y pique-niquer et se dorer la pilule.
Au retour, le bateau vous fera passer devant plusieurs spots incontournables (1h30 de trajet) :
– L’île Cavallo, habitée par des milliardaires
– Le Golfe de Sperone, qui est sublime
– L’île Piana, accessible via un banc de sable depuis la côte
– La plage de Piantarella
– Le phare de Pertusato
– Le bout de falaise Grain de Sable
– La grotte en forme de chapeau de Bonaparte
– Le rocher en forme de gouvernail
– La grotte marine de Sdragonato avec sa cavité en forme de Corse
– Le phare de Madonetta
Hormis deux gros cacas de Ian sur le bateau, tout s’est très bien passé lors de cette journée. On ne peut que conseiller aux autres jeunes parents d’avoir avec eux un sac à langer comme le nôtre, qui permet de ne pas rater ce genre d’activités, ou de laisser l’enfant toute la journée avec la couche pleine. Personne n’aimerait être à sa place…
Sur la route de retour vers Chera, on prendra un australien en auto-stop… Incroyable hasard qui met Josh sur notre route, car il y a quand même assez peu d’habitants de Down Under ici. C’est un moment que je savoure, car parler de l’Australie ne me lasse jamais, et les souvenirs reviennent très vite pour me faire passer un court mais très bon moment avec lui.
La suite de notre périple nous fera reprendre la route vers le Nord, avec un bref passage en Haute-Corse.
Mais ce sera pour une autre fois 🙂
A bientôt les amis !
Bravo pour ces très belle images de la Corse et pour votre expérience !
Je pense aller dans le sud de la corse en juin justement,
Nous sommes un couple et un enfants de 6 ans.
Le mieux est de descendre en voiture ou de louer une voiture sur place ?
J’ai trouvé aussi d’autres infos pratiques :
https://www.sunlocation.com/guide/corse
Je cherche aussi des activités pour un enfant.
Si vous avez des pistes,
Merci !
Salut Adri 🙂
Merci pour ton commentaire et tes encouragements.
Pour la voiture, cela dépend d’où tu viens et comment tu voyages. Nous on venait de Nantes, donc l’avion nous a permis de gagner énormément de temps sur un trajet complet en voiture + ferry. Mais si on avait eu notre propre camping-car par exemple, on l’aurait fait par la route ce trajet.
La location permet de rester assez flexible car tu peux trouver les agences dans tous les aéroports. Et en Corse du sud, tu en as 2, c’est pas mal.
Pour les activités, on te conseille les petites randos !!! A 6 ans, ton enfant doit pouvoir suivre sur des sentiers de basse altitude. Après, tu le connais bien pour savoir comment il pourrait gérer ce genre d’activités et d’éventuels nuits en tente si vous partez plusieurs jours. Ça me semble un peu juste pour le GR20 🙂
Sinon, l’autre avantage de la Corse, c’est que tu as tout le loisir de profiter de la mer et des activités nautiques. A 6 ans, tu dois pouvoir lui en faire faire déjà quelques unes.
Merci pour tes conseils,
Moi je viens de la Haute-Savoie, il faut que je regarde les voles Genève – FSC ou Lyon – FSC. Oui c’est peut-être mieux l’avion !
Pour les activités oui petite rando de 2 ou 3h ou sports nautiques c’est bien. Merci en tout cas, je vais continuer mes recherche et regarder les locations aussi.
Bonne journée !
Avec plaisir
On part cet été en Haute-Savoie nous ! On a prévu des petites balades de 2h30 maxi, notre fils n’aura que 18 mois à ce moment-là.
Je pense qu’on devrait quand même en prendre plein la vue ! D’ailleurs, si tu as des conseils, on est à l’écoute 🙂
Vous allez où exactement en Haut Savoie ?
Je recommande Annecy et Chamonix pour les villes à visiter.
Pour les randonnées, il y a l’embarras du choix !
Ce site est bien fait :
https://www.visorando.com/randonnee-haute-savoie.html
Vous y allez quand exactement ?
Ah merci ! Je connais ce site mais on ne l’avait pas pris en compte. On va vers Annecy, puis vers Thonon, et on finit vers Cluses.
A chaque fois le but c’est d’avoir un camp de base pour explorer différents endroits.