Un parfum de chez nous
Après avoir reçu nos nouvelles chambres à l’auberge, Morgane, Jules et moi passons plus de temps dans une partie que nous fréquentions jusque-là assez peu (la Red House), adjacente au parking des gens venus en van à l’hôtel, et qui paient donc moins cher leur loyer vu qu’ils dorment dans leur véhicule.
C’est ainsi que nous faisons la rencontre d’Élodie et Julien, avec qui le courant passe assez vite. Élodie vient du sud de la France, et Julien lui vient de Savoie. Ils sont là depuis quelques temps déjà par rapport à nous et on échange très souvent le soir, autour d’un apéro et autres joyeusetés…
Nous passons ainsi pas mal de soirées en leur compagnie au WoolShed. C’est le bar du coin où de nombreuses soirées sont organisées pour les jeunes, avec la possibilité de s’amuser pour pas trop cher.
Au cours des nombreuses soirées passées ensemble, nous décidons de revisiter un plat bien de chez nous, mais avec les ingrédients à disposition : la Camemflette ! C’est comme une tartiflette, mais avec du camembert… Il faudra que l’on pense un jour à déposer le nom, juste au cas où cela devienne célèbre.
Ce plat nous donne l’occasion de passer une super soirée dans l’auberge, où les limites de la décence m’imposent de ne pas mettre trop de photos sur ce blog… Retenons juste que le goon n’aide pas à passer des soirées intelligentes !
D’ailleurs, je n’ai pas pris le temps de vous parler de ce nectar si délicat qu’est le goon.
Alors le goon, qu’est-ce que c’est ? Apparemment, le mot goon est un mot aborigène signifiant oreiller. L’histoire veut que les malheureux aborigènes, après avoir été décimés par les colons blancs, leurs maladies et leur soif de conquêtes, aient fait la découverte des joies de l’alcool. Aujourd’hui, les aborigènes sont parfois vus errants dans les rues des villes, un milieu pour lequel ils n’ont pas forcément réussi à s’adapter, et sombrent alors dans l’alcoolisme. Le goon, vendu en cubi de 4 litres, fourni une poche en plastique qui contient le précieux breuvage. Cette poche, vide de son breuvage, peut alors être regonflée avec de l’air, pour servir d’oreiller.
Pour ce qui est du breuvage en lui-même, résumons qu’il s’agit en fait d’une sorte de vin de table dégueulasse, qui vous alcoolise fortement, qui vous donne des maux de tête horribles le lendemain, mais qui à l’avantage de ne pas être cher, et c’est là le problème ! En Australie, l’alcool est très cher. Alors le goon, c’est LE moyen de passer son budget dans d’autres choses que dans du vrai vin ou dans des bières hors de prix. Ami voyageur, te voilà prévenu !
On en boit donc beaucoup…
La grande barrière de corail
Comme je le disais la dernière fois, Cairns est aussi réputée pour sa proximité avec la grande barrière de corail. Cette dernière s’étend sur presque tout le littoral du Queensland, et si il y a des milliers d’îles à voir, à Cairns, la reine c’est Green Island.
Alors certes, l’île est magnifique, le temps est superbe, et il y a plein de vie à voir sous l’eau. Mais nous sommes déçus d’arriver sur une tranche horaire délicate pour faire du snorkeling (plongée avec masque et tuba). En effet, l’eau est assez basse, et on se retrouve à plus souvent marcher et ramper au milieu des coraux qu’à vraiment nager. Alors on passe pas mal de temps aussi sur le ponton, pour avoir une meilleure vue, et à bord d’un petit bateau à fond vitré, pour explorer un peu plus loin les fonds marins.
Ah oui, j’ai aussi oublié de préciser une chose… Je ne suis pas très à l’aise au milieu de l’eau. En fait, j’adore me baigner, mais me retrouver au milieu des coraux, des poissons, et autres animaux marins m’angoisse. C’est quand même très con d’être angoissé lors de la pratique d’une activité que j’apprécie. Cela fait beaucoup rire Morgane, surtout lorsqu’elle me dit après une cession de snorkeling qu’un requin de récif est passé juste à côté de moi…
Allez, on vous laisse quelques images, et on file continuer nos recherches de travail !